Inauguration
de la Comédie
Vendredi 24 janvier, veille du jour J.
Massés sur le boulevard des Philosophes plongé dans l’obscurité grâce à la mairie de Plainpalais, des badauds observent les invités de marque se glisser dans le théâtre illuminé pour la générale du Prince d’Aurec.
La Ville rachète
le bâtiment
Au sortir de la guerre, le cinéma, les tournées françaises et les charges sociales achèvent de ruiner Maurice Jacquelin. Pour sauver la Comédie, le Conseil administratif acquiert les murs, le jeu d’orgue et la décoration au prix de 775'000 fr.
Suppression de la troupe permanente
Le sauvetage par la Ville modifie les conditions d’exploitation, axée sur la rentabilité. Certains déplorent la disparition de la troupe au profit des artistes de saison, engagés au spectacle, réduits à « encadrer les chefs d’emploi appelés de Paris ».
première rénovation
d'importance
Profitant de la relâche de mai à septembre, le Conseil administratif investit 1 million de francs dans la décoration des foyers, la réfection des locaux annexes (bar, ateliers, bureaux, WC) et la commande d’un nouveau jeu d’orgue.
Play
Strindberg
Friedrich Dürrenmatt
Traduction :
Walter Weideli
William Jacques
et Friedrich Dürrenmatt
première saison
indépendante
Six galas ou rien. La proposition de la Comédie mène Georges Herbert à rompre les négociations et son contrat de tournées avec l’institution. Seul maître à bord, Richard Vachoux doit alors rapidement mettre sur pied la 1e saison d’un nouveau théâtre de création où 12 spectacles seront à l’affiche, productions maison et accueils prestigieux – « l’aube d’une aventure difficile ».
Création de la FAD
Organe de tutelle et de surveillance du Poche et de la Comédie, la Fondation d’art dramatique (FAD) est chargée d’assumer la gouvernance de ces théâtres, d’appuyer leur action auprès des autorités subventionnantes et d’assurer leur autonomie. Tout juste opérationnelle, elle nomme le successeur de Richard Vachoux à la direction de la Comédie : Benno Besson.
L'Histoire tragique
d'Hamlet, prince
de Danemark
William Shakespeare
Benno Besson
Pietro Aretino
Jean Jourdheuil
et Jean-François Peyret
Jean Jourdheuil
et Jean-François Peyret
Sa majesté
des mouches
William Golding
Adaptation française :
Olivier Chiacchiari
Claude Stratz
Le théâtre
dans le théâtre
Les larmes amères
de Petra von Kant
Rainer Werner Fassbinder
Anne Bisang
Kaïros, Sisyphes
et zombies
Perú C. Sabán
et Oscar Gómez Mata
Oscar Gómez Mata
Le printemps
en toute saison
Création du Studio Claude Stratz
Niché au 1er étage, cet espace modulable d'une jauge intime de 100 places privilégie l'exploration de formes moins conventionnelles. Suivra, en 2012, la création au 2e étage du Studio André Steiger.
Ainsi dotée de 3 salles, l'institution se prépare au niveau d'exigence qu'offrira la nouvelle Comédie.
Inauguration de la Comédie
L'aventure initiée à la croisée des quartiers populaires de Plainpalais et de la culture élitaire de la Place de Neuve se poursuit dans les nouveaux bâtiments, au coeur du quartier flambant neuf de la Gare des Eaux-Vives...