L'oiseau vert

1982
Mise en scène :
Benno Besson
Texte :
Carlo Gozzi

« Les spectateurs de la première le manifestaient assez qui, après plus de vingt rappels, jugeant que leurs battements de main ne faisaient pas assez de bruit, faillirent faire s’écrouler les balcons en tapant des pieds pendant un quart d’heure. 

Si vous n’avez pas vu ‘L’Oiseau Vert’ de Benno Besson, vous n’avez rien vu. »

Jean Collette

C’est le délire

Dès la première, le 2 novembre 1982, et tout au long des 250 représentations données en Suisse, en France, en Belgique, en Italie, lors de la tournée au Canada en mai 1985, au fil des quatre reprises successives, à chaque prix qui s’accumule, les chroniqueurs font assaut de critiques dithyrambiques. Florilège. 

« Le spectacle qui met en transes le public du TEP est un délice d’humour et d’invention, une gourmandise drôlement acidulée, à déguster sans complexe, sans faire la fine bouche »

Michel Boué


 

« Le miracle que la pièce du Vénitien Gozzi apporte dans la salle bourrée d’un public, a priori saturé de tout ce que petit et grand écrans peuvent apporter, qui retrouve là le plaisir très primitif du vrai théâtre »

Loisirs Jeunes

« Un extraordinaire poème comique où l’on passe du rêve au cauchemar sans jamais cesser de rire aux larmes »

Jean-Marie Sourgens


 

« Précipitez-vous au TEP, insistez, forcez l’entrée, si on vous la refuse, mais je vous en supplie, ne ratez pas ça ! »

Jacques Nerson

 
+

« L’avoir vu devient un must. Le must de Besson !
Je suis fière d’être une enfant de la ville d’où s’est envolé L’Oiseau vert. Comment fait-on cocorico en genevois ? »

GHI

« Dans la salle, c’est le délire. Chaque mot, chaque effet comique rebondit sur des rires enthousiastes, clairs, heureux, jeunes, jamais rassasiés. »

Jacques Nerson

« C’est technique, c’est magique, c’est du théâtre ! »

« Gags et trucages éclaboussent en cascade ce pur divertissement, cette fabuleuse machine de théâtre (…) » s’émerveille Michel Boué de L’Humanité.

« On dégringole là-dedans comme dans un rêve, à la vitesse d’un wagon de montagnes russes, remontant par ci, glissant par là, avec des surprises, des coups de théâtre et toujours la possibilité de clins d’œil et de deuxième degré » enchaîne Michel Grenier dans Les Nouvelles du Val-de-Marne.


 

 « C’est plaisir de les voir ‘prendre leur pied’, deux heures de rire intelligent, c’est rare sur nos scènes ! »

Michel Boué


 

« Benno Besson et les comédiens de Genève ont retrouvé le secret de la poudre de perlimpinpin qui transmue en or liquide, bien frappé et pétillant, l’alliage du trivial et du fantastique. »

Jacques Poulet

Ce théâtre populaire tant attendu…

« Quel bonheur, quel régal, quelle liesse tout au long de la soirée ! Le voici donc, ce théâtre ’festif’ qu’on nous promettait toujours et dont on ne voyait jamais la couleur ! Ce théâtre où fusionnent le premier et le second degré, le merveilleux et le rire, la farce et la poésie, ce théâtre pour tous – enfants comme adultes – populaire, généreux, total ! » 

Le Figaro Magazine 


 

« Un plaisir immédiat, évident et quasi sensuel. Qui pourrait bien être celui-là même du théâtre dont on avait fini par oublier jusqu’à l’existence. »

Thierry Mertenat

« Le voilà, il est là, il existe donc ce théâtre auquel nous rêvions, tous autant que nous sommes ! enchérit Jacques Nerson du Quotidien de Paris.
Théâtre populaire au sens le plus noble de ce très noble mot (ne pas confondre avec théâtre de masse). Théâtre public, qui s’adresse à tous les publics, avertis ou non, enfants ou adultes, et qui les brasse et qui les empoigne, et qui les unit en une commune émotion.
Théâtre débordant de santé, de vie, de gaieté et qui place le spectateur en un état de bienheureuse gourmandise (…) Théâtre théâtral qui sait susciter, communiquer le plaisir. »

… A la parenté innombrable

« En somme, cet ‘Oiseau vert’ qui a volé ses sortilèges à ‘L’Oiseau bleu’, c’est Charles Perrault en pèlerinage chez Shakespeare, après un crochet du côté de la ‘Blanche Neige’ d’un Walt Disney dont les Grincheux et Simplet se nommeraient Trufaldin et Pantalon. »

François Chalais

« Bref, un Shakespeare en week-end, vert comme un matelot de taverne en escale sur un trottoir de Naples, où racolent des sorcières et des fées. »

Michel Boué
 

« On est prêt à marcher, comme on marche à la suite d’Alice au pays des merveilles, ou en lisant Rabelais. »

Mathilde La Bardonnie

« Car c’est un conte de fées qui se situerait entre ‘La Paix’ d’Aristophane, le ‘Pantagruel' de Rabelais, le ‘Conte d’hiver’ de Shakespeare et le ‘ET’ de Spielberg. »

Jacques Nerson

Distribution

1982, L’OISEAU VERT 

De Benno Besson, d'après Carlo Gozzi
Production Comédie de Genève
Du 2 au 20 novembre 1982

Mise en scène : Benno Besson
Décor et costumes : Jean-Marc Stehlé
Masques : Werner Strub, assisté d'Alain Trétout
Musique : Christian Oestreicher
Assistants du metteur en scène : Gisèle Sallin, Philippe Engelmann
 

Distribution :
Tartagliona : Véronique Mermoud 
Tartaglia : Carlo Brandt
Ninette : Jacqueline Burnand
Barbarina : Hélène Firla 
Renzo : Franck Colini
L'Oiseau vert : Alain Trétout 
Calmon : Claude Vuillemin 
Pompea : Emmanuelle Ramu 
Pantalon : Michel Kullmann 
Brighella : Laurent Sandoz
Truffaldino : Pierre Byland
Smeraldina : Françoise Giret
Le garde du roi : Philippe Engelmann
Le valet des jumeaux : Gisèle Sa!lin